Un centre de « haute technologie » s’implante en Meuse

Le Conseil général de la Meuse lance l’implantation d’un centre technologique et industriel près de la gare de TGV Meuse. Jusqu’à 200 emplois pourraient y être créés grâce à un partenariat avec le Groupe Arelis. Ce nouveau pôle situé dans une commune jouxtant la gare TGV, se trouve à seulement une heure de Paris et de l’aéroport Charles De Gaulle. C’est en avril que les élus du département ont voté la création de la zone d’activité qui était en souffrance depuis le lancement du TGV Est. Son installation devrait débuter dès le premier trimestre 2016. De quoi permettre d’attirer plus facilement des ingénieurs, des chercheurs et autres diplômés.

« Nous travaillons sur ce projet depuis un an. Après l’arrivée de Safran à Commercy, ce projet inscrit encore plus la Meuse dans le futur, » se réjouit le président du Conseil général, Christian Namy.  « Le projet est inscrit dans le Pacte Lorraine. C’est une approche différente par rapport à ce qui a été fait dans le passé mais elle confirme la position favorable de notre département qui peut séduire des investisseurs de haut niveau.« 

« C’est un honneur et un véritable défi pour notre Groupe de participer à ce projet d’envergure largement soutenu par le Conseil Général et la Région Lorraine, » explique Pascal Veillat, PDG du Groupe et de sa filiale Thomson Broadcast.

Un véritable écosystème de recherche et de développement sera déployé autour de ce centre, avec la participation d’autres partenaires industriels et de start-up, la création d’un centre d’incubation et d’accueil d’entreprises innovantes mais aussi l’implantation de nouvelles écoles et universités.

Historiquement implanté à Marville, dans la Meuse, ce nouveau centre viendrait consolider l’implantation lorraine du groupe. Arelis qui compte actuellement plus de 300 employés en France, pourrait voir croître rapidement le nombre de ses collaborateurs et ainsi participer activement  à la dynamique régionale de l’emploi. Arelis compte mettre à disposition des chercheurs et des industriels, les compétences et les outils pour développer des solutions et produits radiofréquences/hyperfréquences innovants permettant aussi  la réduction de l’impact environnemental.

P.B

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