Les routes départementales parées pour l’hiver

380 500 : c’est le nombre de kilomètres de routes entretenus par les agents départementaux, soit plus de 9 fois le tour de la terre ! Sur route glissante ou enneigée, les Départements continuent à assurer la sécurité des usagers. Si tous ne sont pas touchés de la même manière par les intempéries, les plans de viabilité hivernale sont désormais enclenchés, et les Directions des Routes en ordre de marche pour affronter le grand froid…

Viabilité hivernale dans le Bas-Rhin ©DenisGUICHOT
Viabilité hivernale dans le Bas-Rhin ©DenisGUICHOT

Neige, verglas, brouillard givrant…, l’hiver apporte progressivement son lot de désagréments qui, s’ils font la joie des amateurs de ski, détériorent les conditions de circulation sur les routes. Faire face à ces conditions climatiques caractéristiques nécessite le déploiement de grands moyens : des tonnes de sel à répandre, des milliers kilomètres à parcourir pour les engins de service hivernal, des centaines d’agents à mobiliser. C’est la mise en place de ce dispositif que les Départements activent à travers les « plans de viabilité hivernale ». Anticipation, mobilisation et sécurité sont les maîtres mots de leur action.

Des services organisés pour affronter l’hiver

Chaque Département organise ainsi des circuits d’intervention que les centres d’exploitation routiers vont devoir gérer, généralement de novembre à mars, sur des astreintes pouvant fonctionner pratiquement 24h/24 et 7 jours sur 7. Des niveaux de service sont définis pour intervenir plus efficacement là où les usagers sont les plus nombreux, via des stratégies d’interventions fixées suivant les gabarits de route, les cartes de vigilance météorologiques, etc. Voici à quoi ressemble une carte de viabilité hivernale, qui hiérarchise les axes prioritaires à traiter (exemple de la Haute-Loire pour l’hiver 2016 – 2017) :

carte-loire
Lorsque la météo prévoit des événements climatiques (risque de verglas, tempête de neige…), des « patrouilleurs » sont mobilisés. Leur mission sur le terrain : surveiller le réseau et effectuer des relevés réguliers de l’état et la température des routes. Dès que le manteau blanc s’installe, deux types d’intervention peuvent être déclenchés : du préventif pour éviter une chaussée glissante, ou du curatif par un raclage à la lame ou un salage. Ce dernier n’est pourtant pas automatique. Efficace contre la neige et le verglas, son utilisation abusive pollue et dégrade les routes et les carrosseries des voitures. D’où l’alternative : des saleuses « nouvelle génération » avec un réservoir à saumure (solution aqueuse de sel), pour un salage raisonné et moins corrosif.

Des agents mobilisés pour la sécurité des usagers

C’est grâce aux rapports des patrouilleurs, aux permanences et aux stations météo, que des bulletins sont diffusés aux usagers sur les ondes locales, Info Route, Bison Fûté, etc. Consultez régulièrement le site internet de votre Département, il constitue une autre source d’information au plus près du terrain. Dans le Loiret par exemple, un service d’alerte par courriel informe les usagers en temps réel.

Côté Département, tout est donc mis en œuvre pour déclencher rapidement les interventions : un dispositif rôdé depuis plusieurs années, qui a fait ses preuves, mais n’oubliez pas, prudence et vigilance restent de mise au volant !

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