Centenaire 14 – 18 : Vif succès pour la Grande Collecte

L’opération de la « Grande Collecte » d’archives familiales de la Première Guerre Mondiale a rencontré un vif succès dans la centaine de points de collectes répartis dans toute la France. Trois cent personnes se sont rendues aux Archives nationales de Paris, à la mi-novembre, deux cent aux archives du Nord et cent quarante à La Coupole-d’Helfaut dans le Pas-de-Calais. Selon Emmanuel Penicaut, responsable du service interministériel des Archives de France, le nombre de documents numérisés en une semaine devait dépasser les 70 000.

Ainsi du mardi 12 au vendredi 15 novembre, les archives départementales en Indre-et-Loire ont reçu tous ceux qui souhaitaient apporter des lettres, photos ou cartes postales de membres de leur famille ayant vécu 14/18. En tout plus de quatre-vingt personnes ont contribué à cette démarche. Tous ces documents familiaux vont maintenant être numérisés et regroupés au niveau européen pour être mis à disposition du grand public sur la bibliothèque en ligne Europeana. Ils seront rendus à leurs propriétaires dans un mois environ.

Dans le hall de la Bibliothèque nationale de France (BnF), ils sont une cinquantaine, le jeudi 14 novembre, à avoir répondu à l’appel de la « grande collecte » organisée du 9 au 16 novembre par la BnF, les Archives nationales et la Mission du centenaire. Quelque 29 millions de documents sont déjà accessibles, dont près de 70 000 sur la Grande Guerre. Pour ceux qui n’ont pas pu participer à l’opération, une seconde « grande collecte » est prévue en 2014.

Une réussite qui se mesure également à l’aune des expériences menées dans les autres pays européens, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique et l’Italie. « Ces collectes ont rencontré un fort succès, assure Eleanor Kenny, directrice de la communication d’Europeana, fondation basée à La Haye. Nous avons reçu 600 personnes à Dublin sur une journée, en mars 2013. Mais l’organisation n’a rien de comparable avec ce que nous voyons ici en France. Les opérations que nous avions lancées jusqu’à présent s’étaient déroulées dans une ville sur une ou deux journées« . L’ampleur donnée en France à cette manifestation s’explique par une importante campagne de communication menée par la Mission du Centenaire et par la mobilisation du réseau des archives départementales et municipales de France.

P.B

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