Délivré par l’Agence du numérique, le label est ouvert aux collectivités territoriales, associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire. La présentation des critères du label, annexée à l’arrêté, met l’accent sur les dispositifs favorisant « l’accès au numérique des publics vulnérables, dans un contexte de dématérialisation des services publics et de numérisation de la société ». Ils doivent par ailleurs « contribuer à favoriser l’accès et la réinsertion de ces publics vulnérables au marché de l’emploi ». Les collectivités sont plus particulièrement sollicitées pour la mise en œuvre – et le financement – du « pass numérique ». Il s’agit pour les collectivités de contribuer à la structuration d’un dispositif d’identification et d’orientation des personnes rencontrant des difficultés numériques. Les collectivités candidates au label devront s’engager à « mettre en relation des publics éloignés du numérique et des lieux de médiation numérique », à « participer à la consolidation économique du secteur de la médiation numérique » et à « proposer un moyen physique de cibler les publics éloignés et leur permettre de payer les services rendus ». Publié en parallèle, l’appel à projet sur le pass numérique prévoit une enveloppe globale de 10 millions d’euros (sur 2019), une calculette en ligne permettant de déterminer la part du financement de l’État de 35% du projet auquel s’ajoutent des « primes ». On notera que les projets doivent a minima être conçus à une échelle intercommunale pour être éligibles au financement. Un arrêté en date du 26 mars 2019 crée le label « Numérique inclusif » pour « identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population ».