Le Rhône : une nouvelle dynamique territoriale au service des rhodaniens

« Le Rhône : une nouvelle dynamique territoriale au service des rhodaniens » est le thème central retenu pour la 2e édition des Ateliers des Départements de France. Christophe Guilloteau, Président du Département du Rhône et Dominique Bussereau, Président de l’ADF ont accueilli les acteurs et forces vives locales pour une après-midi d’échanges le mardi 28 novembre après-midi à Lyon dans les locaux du Département.

Deux tables rondes se sont succédées :

  • « Solidarités sociales et territoriales : Pour une nouvelle approche du Département »

Les Solidarités composent l’ADN des prérogatives départementales. Sociales ou territoriales, les Solidarités font l’objet d’une approche profondément remaniée par le Département du Rhône. Optimisation des outils existants, valorisation de dispositifs uniques en France mais également refonte de l’aide aux communes et politiques volontaristes, comment le Département du Rhône renouvelle son leadership sur cette question.

  • « Tourisme et Patrimoine : Quels nouveaux contours pour l’attractivité du Rhône ? »

Compétence majeure des départements, le tourisme est une des clés de l’attractivité du Rhône. Au-delà de la nécessaire promotion des territoires dont les modèles ont profondément changé, comment ce levier permet aujourd’hui de générer d’importantes retombées économiques pour le Rhône ?

 

3 questions à … Christophe Guilloteau, Président du Rhône

  • Vous vous êtes positionné pour accueillir les Ateliers des Départements de France. Quelles sont vos ambitions ?

« C’est un symbole fort que d’accueillir dans le Rhône la deuxième session des Ateliers des Départements de France. Ce terme d’Ateliers est d’ailleurs bien choisi. Il renvoie au savoir-faire de l’artisan qui doit souvent déployer des trésors d’inventivité pour produire, créer. Notre institution s’accorde parfaitement avec cette image. Les lois NOTRe et Maptam ont profondément rebattu nos cartes structurelles et nous avons dû nous adapter à cette nouvelle configuration imposée par la loi. Notre retour d’expérience n’a pas seulement valeur de témoignage. Il constitue le mode d’emploi pour tous les départements qui, demain, devront cohabiter avec une Métropole. »

  • En quoi votre département est-il moteur sur les deux thématiques abordées ?

« Les Solidarités composent l’ADN départemental et s’expriment à plusieurs niveaux. Au niveau humain, tout d’abord, avec la refonte de la politique d’aide à domicile dans le Rhône qui préfigure le plan de dématérialisation des services à destination des usagers. Le Département accompagne également l’ensemble des acteurs territoriaux, associations, communes et EPCI, à travers des dispositifs innovants, parfois uniques en France. Le choix du tourisme pour la deuxième table ronde s’est imposé comme une évidence. Si les Départements n’ont plus voix au chapitre du développement économique, le tourisme compte parmi nos outils les plus efficaces pour générer de l’attractivité territoriale et des retombées comptables pour les professionnels locaux. »  

  • Comment travaillez-vous avec les acteurs locaux pour créer une dynamique départementale ?

« Malgré la baisse continue de la dotation globale de fonctionnement, j’ai voulu maintenir des politiques volontaristes à travers notamment le pacte territorial. Cette refonte de « l’aide aux communes » marque bien la nouvelle politique départementale. Il ne s’agit plus aujourd’hui de distribuer des subsides sans visibilité de projet. A ce titre, une partie du budget consacré au pacte territorial est à la main des conseillers départementaux, qui connaissent leurs cantons et les projets portés par les élus. Nous passons d’une logique de guichet à une logique de projet. C’est aujourd’hui un modèle que nous portons et qui légitimera, demain, le maintien impératif de nos départements dans le tissu institutionnel national. »

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