Nicolas Rouly, le plus jeune président de Conseil général

Nicolas ROULY vient d’être élu président du Conseil général de Seine-Maritime. Il succède à Didier MARIE qui a démissionné afin de se consacrer à son nouveau poste de sénateur. Nicolas ROULY a été élu à la majorité de 44 voix, sous les applaudissements, en annonçant la poursuite des actions menées par la majorité.

Nicolas Rouly, le plus jeune président de Conseil général

Né le 30 août 1976 à Dreux (Eure-et-Loir), Nicolas ROULY devient à 37 ans le plus jeune président d’un Conseil général en France. Nullement impressionné dans son grand bureau donnant sur le fleuve, il affiche déjà ses ambitions et d’abord « être utile sur le terrain des solidarités […] J’imagine un département plus attractif et plus solidaire, au sens le plus large du terme. Il y a beaucoup de partenariats à développer pour atteindre cet objectif. A la fois rurale et urbaine, maritime et fluviale, vallonnée et plane, la Seine-Maritime est comme un « rubix cube », dont le Département contribue à relier toutes les faces. »

L’avenir des départements, le non-cumul, la place de l’opposition, les impôts l’aménagement numérique de son territoire : les dossiers ne vont pas manquer à ce jeune avocat, qui a adhéré au parti socialiste en 1992, et qui arrive à un moment particulier de l’histoire des départements : changement de mode de scrutin, transfert de compétences aux métropoles, mise en cause de l’existence-même des départements…  Alors ne craint-il pas d’être le dernier président de Seine-Maritime ? La réponse ne tarde pas. « Ma question n’est pas de savoir si on sera encore là dans dix ans, ma question est de savoir ce qu’on peut faire pour être utile sur ce terrain des solidarités », déclare-t-il dans un entretien au site d’information 76actu.

« Je suis là pour servir les intérêts des Seinomarins et, tant que je considérerai que le département est utile pour servir les habitants, je défendrai l’utilité de la collectivité ».

Concrètement Nicolas ROULY esquisse trois priorités dans le domaine de la solidarité. C’est d’abord l’aménagement numérique du territoire. « Quand un jeune étudiant à Rouen rentre chez lui dans le pays de Bray, il doit avoir accès à Internet. Cela touche à l’emploi, à l’éducation, et à la qualité de vie. Le haut débit sur l’ensemble du territoire c’est un projet d’envergure. » Sa deuxième priorité : améliorer l’accessibilité et la mobilité sur le territoire. Le troisième enjeu, c’est l’enjeu générationnel, dans un département qui est l’un des plus jeunes de France. « On accueillera la Garantie jeunes à la fin de l’année. On sera l’un des vingt départements de France à l’expérimenter, ça n’est pas la solution miracle à tous les problèmes, mais c’est un outil de plus qu’on se donne. » Pour autant, Nicolas ROULY n’oublie pas parmi ses défis : l’exigence de sérieux budgétaire. « Sans finances saines, au plan local comme au plan national, notre capacité d’action s’amenuisera. Il faut donc poursuivre le redressement financier du Département, de façon juste, cohérente et déterminée. Plus solides, nous serons plus solidaires. »

Comment imagine-t-il la Seine-Maritime en 2020 ? « J’imagine un département plus attractif et plus solidaire, au sens le plus large du terme. Il y a beaucoup de partenariats à développer pour atteindre cet objectif. » Pas de problème. Pour Nicolas ROULY : « La démocratie participative, ça ne s’enferme pas toujours dans des structures ou des conseils, c’est aussi un état d’esprit : aller vers les gens, vers les partenaires, la communauté éducative, les élus… »

Nicolas ROULY, Conseiller général du canton du Grand-Quevilly, occupait jusqu’au 22 janvier les fonctions de vice-président du Département, chargé de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la citoyenneté, de la coopération décentralisée, de la prévention spécialisée et des questions européennes.  Le président du Département est également adjoint dans la commune du Grand-Quevilly et conseiller communautaire de la Communauté de l’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe.

 

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