Maine-et-Loire : Le Campus du végétal sort de terre

Avec la création de l’Institut de recherche en horticulture et semences, réunissant plusieurs unités de l’Inra, d’Agrocampus Ouest et de l’université d’Angers, la recherche végétale se structure en Anjou. La prochaine étape va consister à regrouper physiquement tous les acteurs au sein d’un Campus végétal dont la livraison est prévue en 2015. Cette fusion devrait mutualiser les moyens, inciter à l’innovation, multiplier les brevets, créer de nouveaux domaines de compétence….

Deux bâtiments dont les travaux doivent être lancés à la fin de l’année incarneront ce futur campus : le bâtiment recherche du végétal et la Maison du végétal. Le premier, véritable centre de recherche, accueillera des laboratoires et des bureaux sur trois niveaux. La seconde abritera Végépolys, pôle de compétitivité à vocation mondiale créé en 2005 avec le soutien de l’Etat, et l’association Plante et Cité, qui propose des expérimentations et des conseils techniques à destination des collectivités territoriales et des entreprises du paysage.

Près de 250 chercheurs et ingénieurs travailleront dans le futur centre de recherche du végétal. Plus de 8 500 m2 de laboratoires et de bureaux seront à la disposition des scientifiques.

Le Maine-et-Loire qui assure la maîtrise d’ouvrage des deux bâtiments, avec l’appui technique de la Société publique locale d’aménagement (SPLA) de l’Anjou, s’est forgé une histoire et une identité fortes autour du végétal. Par sa longue tradition de production et de savoir-faire, par son potentiel de formation et de recherche, par la présence d’entreprises du végétal leader dans leur domaine mais aussi par la qualité de ses paysages diversifiés, l’Anjou bénéficie d’un formidable potentiel de promotion et de développement de la filière du végétal pour l’emploi et l’économie. Au final Angers devrait être mieux armé pour se faire reconnaître comme leader du végétal au sein de l’Europe et à l’international.

Le Conseil général en est aussi l’un des principaux financeurs avec l’Etat, la Région et Angers Loire Métropole. Le projet a un coût total de 22,7 millions d’euros. La participation du Conseil général de Maine et Loire doit se monter à 6,5 millions d’euros (5 M€ de Fonds européen de développement régional, 4,5 M€ de la Région Pays de la Loire, 4,5 M€ d’Angers Loire métropole et 2,2 M€ de l’Etat).

P.B

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