Le Loiret expérimente un dispositif unique en faveur des personnes âgées

Le Département du Loiret accompagne un projet unique en France en faveur des personnes âgées : « 300 Voix pour bien vivre chez soi ». Ce projet est conduit par la start-up loirétaine Janasense, qui débute une expérimentation auprès de 300 foyers loirétains. Le but ? Développer une solution qui soit en adéquation avec les véritables besoins et les attentes des personnes âgées et de leur entourage. Un service sur-mesure pour bien vivre et bien vieillir chez soi.

300 Voix pour bien vivre chez soi : une expérimentation d’un an

Observer, interroger, écouter pour faire évoluer. La campagne 300 Voix pour bien vivre chez soi, lancée par la société orléanaise Janasense, s’est fixée comme ambition d’accompagner les séniors à se sentir bien chez eux le plus longtemps possible. Une étude sera ainsi menée auprès de 300 foyers loirétains afin de prendre part au développement d’une solution de prévention et de bien-être. Pendant un an, ces 300 foyers, volontaires, bénéficieront de la solution connectée Janasense et partageront leur expérience, leurs attentes, leurs besoins. Ils participeront de façon concrète à l’évolution de cette solution pour en faire la meilleure réponse au défi du bien vivre et bien vieillir chez soi. Le Département du Loiret, chef de file de la solidarité, soutient ce projet unique en France à hauteur de 110 000 €, dans le cadre de sa politique en faveur des personnes âgées.

 

L’autonomie au bout des capteurs

A travers cette expérimentation, c’est tout l’apport des technologies au service de la silver économie et de la domotique qui est mis en avant. Les aînés volontaires seront ainsi bientôt connectés. La start-up installera des capteurs dans leurs pièces de vie. Dotés d’une intelligence artificielle, ces capteurs renseigneront un logiciel analysant leurs habitudes. Dès qu’un changement se produit (réveil plus tardif, durée de la douche, fréquence d’ouverture d’un réfrigérateur…), un message est envoyé à l’usager et à ses proches. Plus sereins, ils seront avertis et pourront prévoir des actions de prévention, ces modifications pouvant être le signe de pathologies comme la maladie d’Alzheimer, des problèmes de malnutrition, etc.

Depuis début avril, une vingtaine de logements ont déjà été équipés sur la commune de Fleury-Les-Aubrais, identifiée comme site pilote. L’outil sera progressivement déployé sur l’ensemble du territoire loirétain pour atteindre les 300 logements équipés. Le Département du Loiret espère à terme étendre la mise en place de ces capteurs dans les milieux plus ruraux. Un véritable enjeu de prévention.

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