L’identité vallée du Loir en cours de construction en Anjou

Pour exister face à ses grands voisins de la vallée de la Loire, la vallée du Loir travaille son identité, sans s’arrêter aux frontières du département. C’est ainsi que l’office de tourisme de Vendôme, dans le Loir-et-Cher, œuvre avec le département voisin de la Sarthe sur une offre dédiée à la vigne.

L’office de tourisme vendômois et celui de la Vallée, regroupent sur leur territoire trois AOC, coteaux du vendômois et coteaux du loir. Ils viennent d’obtenir pour trois nouvelles années le label « Vignoble et découverte ». La marque est peu connue du grand public, mais favorise les collaborations afin de créer une identité avec les vignobles du Loir, en comparaison avec ceux de la Loire.

Les professionnels du tourisme des deux départements s’étaient déjà rencontrés lors de visites-découverte. Le travail consistait, il y a trois ans, à créer une identité et un réseau propre au territoire. Challenge relevé ! « Les professionnels ont pu davantage travailler les uns avec les autres : l’hébergeur oriente vers le vigneron, le vigneron voit ses vins locaux servis dans les restaurants, ça a développé les relations« , souligne Corinne Gontier, directrice de l’office de tourisme de Vendôme.

Aujourd’hui, un livret de 32 pages de ce label « Vignes et vins en vallée du Loir » présente les portraits des professionnels du Loir-et-Cher et de la Sarthe. Une soixantaine de prestataires, gîtes, viticulteurs ou tables locales y figure. Un document qui a séduit l’organisme qui attribue les labels. « Nous avons fait le choix de miser sur une image de convivialité, de proposer des visites de groupes qui peuvent débuter à quatre personnes par exemple« , détaille Corinne Gontier.

Même chose sur le travail actuellement mené vers les amateurs de randonnées. « Nous travaillons en collaboration avec l’office de Cloyes-sur-le-Loir pour établir des parcours de randonnée pédestre« , annonce Corinne Gontier. Là encore, l’objectif de fond reste le même : inciter les visiteurs à passer plus d’une journée sur le territoire. La durée de séjour s’est allongée d’une nuit depuis deux ans. L’amélioration est là, la marge de progression aussi.

 

P.B

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