Le Tarn lance un observatoire pour protéger les enfants

Le Tarn vient de lancer officiellement l’observatoire départemental de la protection de l’enfance. Les missions de ce nouvel observatoire, placé sous l’autorité du président du Conseil général permettent notamment d’examiner et d’analyser les données relatives à l’enfance en danger dans le département. Ces données sont ensuite adressées à l’Observatoire national de l’enfance en danger par le département qui peut formuler des propositions et avis sur la mise en œuvre de la politique de protection de l’enfance dans son territoire.

L’observatoire départemental de la protection de l’enfance comprend notamment des représentants des services du Conseil général, de l’autorité judiciaire dans le département et des autres services de l’Etat. C’est le cas également de tout service et établissement dans ce département qui participe ou apporte son concours à la protection de l’enfance, et des représentants des associations concourant à la protection de l’enfance et de la famille.

L’observatoire départemental établit des statistiques qui sont portées à la connaissance de l’assemblée départementale et transmises aux représentants de l’Etat et de l’autorité judiciaire. La structure se tient ainsi informée des évaluations des services et établissements qui interviennent dans le domaine de la protection de l’enfance avant de formuler des propositions et avis sur les mesures à prendre.

Cette démarche repose sur un partenariat plus poussé. « On franchit une autre étape de mise en commun de certaines données et des actions que nous menons afin d’avoir une vision d’ensemble qu’on n’aurait pas toujours », confie Claudie Bonnet, la vice-présidente du Département, membre de la commission solidarité, cohésion sociale. « Ce qui nous permettra d’avancer dans l’intérêt des enfants et des familles ».

Au cœur du dispositif, la cellule départementale des informations préoccupantes (CDIP) a vu le nombre d’enfants ayant fait l’objet d’une IP sur le département augmenté en 2012 par rapport à 2011 (1 139 mineurs), et se stabiliser en 2013. Et si l’Éducation nationale reste le premier partenaire qui adresse au département des informations préoccupantes à hauteur de 26,8 % des IP en 2013, la cellule accuse également une montée en puissance des demandes d’informations faites par les autorités judiciaires.

 

P.B

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